PythonExtra/docs/sh/modgint-fr.md

24 KiB

gint: Module d'accès aux fonctionnalités de gint

PythonExtra est écrit à l'aide du fxSDK et utilise gint pour exécuter l'add-in. Le module Python gint permet d'accéder aux fonctions internes de gint en Python pour le dessin, le clavier, etc. Comme gint possède beaucoup de fonctions utiles avec de bonnes performances, il est intéressant de s'en servir au lieu d'utiliser e.g. casioplot ou turtle.

Le module gint essaie de garder en Python la même API que dans la version originale de la bibliothèque en C, c'est pourquoi peu de fonctions utilisent des arguments nommés ou autres fonctions surchargées. Il y a quelques différences, documentées à la fin de cette page. En cas de doute, la documentation fournie par les fichiers d'en-tête de gint (les .h) est tout à fait applicable pour comprendre les comportements que cette page n'explique pas.

Tous les noms de constantes, fonctions, etc. discutés dans cet article sont dans le module gint.

import gint
# ou:
from gint import *

Sommaire

Saisie au clavier

Les en-têtes de référence sont <gint/keyboard.h> et <gint/keycodes.h>.

Noms des touches

Le module fournit des constantes entières désignant toutes les touches du clavier. Les noms sont les suivants :

KEY_F1 KEY_F2 KEY_F3 KEY_F4 KEY_F5 KEY_F6
KEY_SHIFT KEY_OPTN KEY_VARS KEY_MENU KEY_LEFT KEY_UP
KEY_ALPHA KEY_SQUARE KEY_POWER KEY_EXIT KEY_DOWN KEY_RIGHT
KEY_XOT KEY_LOG KEY_LN KEY_SIN KEY_COS KEY_TAN
KEY_FRAC KEY_FD KEY_LEFTP KEY_RIGHTP KEY_COMMA KEY_ARROW
KEY_7 KEY_8 KEY_9 KEY_DEL KEY_ACON
KEY_4 KEY_5 KEY_6 KEY_MUL KEY_DIV
KEY_1 KEY_2 KEY_3 KEY_ADD KEY_SUB
KEY_0 KEY_DOT KEY_EXP KEY_NEG KEY_EXE

Événements clavier

key_event:
  .time  -> int
  .mod   -> bool
  .shift -> bool
  .alpha -> bool
  .type  -> KEYEV_NONE | KEYEV_DOWN | KEYEV_UP | KEYEV_HOLD
  .key   -> KEY_*

gint communique les informations sur ce qu'il se passe au clavier via des événements. Les événements indiquent quand une touche (champ .key) a été pressée, maintenue, ou relâchée (champ .type égal à KEYEV_DOWN, KEYEV_HOLD et KEYEV_UP respectivement), quand (champ .time) et si des modifieurs (SHIFT ou ALPHA, champs .shift et .alpha) étaient actifs à ce moment-là.

(Le champ .mod n'est pas très intéressant, et la valeur KEYEV_NONE de .type est discutée dans pollevent().)

Les fonctions getkey(), getekey_opt(), pollevent() et waitevent() renvoient toutes des événements.

Saisie d'une touche avec attente

getkey() -> key_event
getkey_opt(opts: GETKEY_*, timeout_ms: int | None) -> key_event

La fonction getkey() met le programme en pause jusqu'à ce qu'une touche soit pressée ou répétée, et renvoie l'événement associé (qui est forcément de type KEYEV_DOWN ou KEYEV_HOLD). Par défaut, les seules touches qui sont répétées sont les touches directionnelles, une première fois après 400 ms, et ensuite toutes les 40 ms.

Pas mal de choses peuvent se produire pendant l'exécution de getkey(). L'utilisateur peut appuyer sur SHIFT ou ALPHA, ce qui affecte les champs .shift et .alpha de l'événement renvoyé. L'utilisateur peut également se rendre au menu principal avec MENU et éteindre la calculatrice avec SHIFT+AC/ON.

Exemple. Dans un menu de sélection de N éléments, on pourrait naviguer avec les touches haut et bas, sauter directement au début ou à la fin avec SHIFT haut et SHIFT bas, et valider avec EXE.

ev = getkey()
if ev.key == KEY_EXE:
    pass       # Valider
elif ev.key == KEY_UP and ev.shift:
    pos = 0    # Revenir au début
elif ev.key == KEY_DOWN and ev.shift:
    pos = N-1  # Aller à la fin
elif ev.key == KEY_UP and pos > 0:
    pos -= 1   # Monter d'une position
elif ev.key == KEY_DOWN and pos < N-1:
    pos += 1   # Descendre d'une position

La fonction getkey_opt() est une généralisation de getkey() qui donne accès à plus d'options pour personnaliser le comportement de la fonction. Le paramètre opts accepte une combinaison d'options dans le tableau ci-dessous, et le paramètre timeout_ms, quand il n'est pas None, spécifie au bout de combien de temps la fonction doit s'arrêter et renvoyer un événement de type KEYEV_NONE s'il n'y a aucune activité sur le clavier. Le délai est exprimé en millisecondes mais la précision réelle est de l'ordre de 7-8 ms.

Option getkey() Description
GETKEY_MOD_SHIFT Oui La touche SHIFT est un modifieur
GETKEY_MOD_ALPHA Oui La touche ALPHA est un modifieur
GETKEY_BACKLIGHT Oui SHIFT+OPTN allume/éteint le rétroéclairage
GETKEY_MENU Oui MENU retourne au menu principal de la calculatrice
GETKEY_REP_ARROWS Oui Répète les touches directionnelles si maintenues
GETKEY_REP_ALL Non Répète toutes les touches si maintenues
GETKEY_REP_PROFILE Oui* Personnalisation des durées de répétition
GETKEY_FEATURES Oui* Personnalisation des raccourcis claviers globaux
GETKEY_MENU_DUPDATE Oui Rafraîchit l'écran après un retour au menu (Prizm/G90)
GETKEY_MENU_EVENT Non Envoie un événement KEYEV_OSMENU après un retour au menu
GETKEY_POWEROFF Oui SHIFT+AC/ON éteint la calculatrice

getkey() est équivalent à getkey_opt(opts, None)opts est la somme de toutes les options marquées "Oui" dans la colonne getkey() ci-dessus.

Les deux options GETKEY_REP_PROFILE et GETKEY_FEATURES ne sont utiles qu'au travers de fonctions de configuration qui ne sont pour l'instant pas disponibles dans PythonExtra.

Lecture des événements en temps réel

pollevent() -> key_event
waitevent() -> key_event
clearevents() -> None

gint enregistre l'activité du clavier en tâche de fond pendant que le programme s'exécute. Les événements sont mis dans une file d'attente jusqu'à ce que le programme les lise. C'est comme ça par exemple que getkey() détermine quoi renvoyer.

Il est possible d'accéder aux événements directement à l'aide de la fonction pollevent(). pollevent() renvoie l'événement le plus ancien qui n'a pas encore été lu par le programme. Si le programme a lu tous les événements et qu'il n'y a plus rien en attente, pollevent() renvoie un "faux" évenement de type KEYEV_NONE pour indiquer qu'il n'y a plus rien à lire.

Comme pollevent() retourne instanténement, on peut s'en servir pour lire l'activité du clavier sans mettre le programme en pause.

Exemple. Une boucle de jeu pourrait, à chaque frame, lire tous les événements en attente pour déterminer quand le joueur appuie sur la touche SHIFT ("action" dans cet exemple) pour déclencher une action.

# Dessiner le jeu...

while True:
    ev = pollevent()
    if ev.type == KEYEV_NONE:
        break  # Fin de la lecture des événements
    if ev.type == KEYEV_DOWN and ev.key == KEY_SHIFT:
        pass   # La touche SHIFT vient d'être pressée !
    # Ignore implicitement les autres touches

# Simuler le jeu...

La fonction waitevent() est similaire, mais si tous les événements ont été lus elle attend qu'un événement se produise avant de retourner. Elle est plus rarement utilisée parce qu'en général quand on veut attendre on utilise getkey().

La fonction clearevents() lit et ignore tous les événements, i.e. elle "jette" toutes les informations sur ce qu'il s'est passé au clavier. Elle est utile pour connaître l'état instantané du clavier avec keydown() (voir ci-dessous). clearevents() est équivalente à la définition suivante :

def clearevents():
    ev = pollevent()
    while ev.type != KEYEV_NONE:
        ev = pollevent()

Lecture de l'état instantané du clavier

keydown(key: int) -> bool
keydown_all(*keys: [int]) -> bool
keydown_any(*keys: [int]) -> bool

Une fois les événements lus, on peut tester individuellement si les touches sont pressées ou pas à l'aide de la fonction keydown(). keydown(k) renvoie True si la touche k est pressée, False sinon. Cette fonction ne marche que si les événements ont été lus, ce qu'on fait souvent soit avec pollevent() soit avec clearevents().

Exemple. Une boucle de jeu pourrait tester si les touches gauche/droite sont pressées à chaque frame pour déplacer le joueur.

while True:
    ev = pollevent()
    # ... comme dans l'exemple pollevent()

if keydown(KEY_LEFT):
    player_x -= 1
if keydown(KEY_RIGHT):
    player_x += 1

La fonction keydown_all() prent une série de touches en paramètre et renvoie True si elles sout toutes pressées. keydown_any() est similaire et renvoie True si au moins une des touches listées est pressée.

Lecture rapide des changements de position des touches

cleareventflips() -> None
keypressed(key: int) -> bool
keyreleased(key: int) -> bool

keydown() indique uniquement l'état instantané des touches. Elle ne permet pas de déterminer à quel moment une touche passe de l'état relâché à l'état pressé ou l'inverse. Pour ça, il faut soit utiliser les événements (ce qui est un peu lourd), soit se souvenir de quelles touches étaient pressées à "l'instant" précédent, soit utiliser les fonctions ci-dessous.

Les fonctions keypressed(k) et keyreleased(k) indiquent si la touche a été pressée/relâchée depuis le dernier appel à cleareventflips(). Attention la notion de "pressée/relâchée" ici n'est pas le temps réel mais la lecture des événements.

Exemple. Une boucle de jeu peut tester à la fois l'état immédiat et les changements d'état des touches en utilisant les fonctions instantanée après cleareventflips() suivi de clearevents().

# Dessiner le jeu...

cleareventflips()
clearevents()

if keypressed(KEY_SHIFT):
    pass # Action !
if keydown(KEY_LEFT):
    player_x -= 1
if keydown(KEY_RIGHT):
    player_x += 1

# Simuler le jeu...

Fonctions diverses concernant le clavier

keycode_function(key: int) -> int
keycode_digit(key: int) -> int

keycode_function(k) renvoie le numéro de F-touche de k (i.e. 1 pour KEY_F1, 2 pour KEY_F2, etc.) et -1 pour les autres touches.

keycode_digit(k) renvoie le chiffre associé à k (i.e. 0 pour KEY_0, 1 pour KEY_1, etc.) et -1 pour les autres touches.

Dessin à l'écran

Les en-têtes de référence sont <gint/display.h>, et pour certains détails techniques <gint/display-fx.h> et <gint/display-cg.h>.

Manipulation de couleurs

C_WHITE: int    # Blanc
C_BLACK: int    # Noir
C_LIGHT: int    # Gris clair (sur mono: moteur de gris)
C_DARK: int     # Gris foncé (sur mono: moteur de gris)
C_NONE: int     # Transparent
C_INVERT: int   # Inverseur de couleur

# Graph mono uniquement :
C_LIGHTEN: int  # Éclaircisseur de couleur (moteur de gris)
C_DARKEN: int   # Assombrisseur de couleur (moteur de gris)

# Graph 90+E uniquement :
C_RED: int      # Rouge pur
C_GREEN: int    # Vert pur
C_BLUE: int     # Bleu pur
C_RGB(r: int, g: int, b: int) -> int

Les couleurs sont toutes des nombres entiers (manipuler des tuples (r,g,b) est atrocement lent par comparaison et requiert des allocations mémoire dans tous les sens). Une poignée de couleurs est fournie par défaut.

Sur Graph 90+E, la fonction C_RGB() peut être utilisée pour créer des couleurs à partir de trois composantes de valeur 0 à 31.

TODO: Expliquer le moteur de gris.

Fonctions de dessin basiques

DWIDTH: int
DHEIGHT: int
dupdate() -> None
dclear(color: int) -> None
dpixel(x: int, y: int, color: int) -> None
dgetpixel(x: int, y: int) -> int

Les entiers DWIDTH et DHEIGHT indiquent la taille de l'écran. C'est 128x64 sur les Graph mono (type Graph 35+E II), 396x224 sur la Prizm et Graph 90+E (le plein écran est disponible).

Toutes les fonctions de dessin opèrent sur une image interne appellée "VRAM" ; l'effet du dessin n'est donc pas visible immédiatement à l'écran. Pour que le dessin se voie il faut appeler la fonction dupdate() qui transfère les contenus de la VRAM à l'écran réel. Généralement, on fait ça après avoir affiché tout ce dont on a besoin et pas après chaque appel de fonction de dessin.

Dans PythonExtra, la fonction dupdate() indique aussi implicitement qu'on « passe en mode graphique ». À cause de certaines optimisations tout appel à print() est considéré comme un « passage en mode texte » et pendant qu'on est en mode texte le shell peut redessiner à tout moment. Si on veut dessiner après avoir utilisé le mode texte, il faut appeler dupdate() pour forcer un passage en mode graphique avant de commencer à dessiner. Sinon le dessin du shell pourrait interférer avec le dessin du programme.

La fonction dclear() remplit l'écran d'une couleur unie.

La fonction dpixel() modifie la couleur d'un pixel. Les coordonnées, comme pour toutes les fonctions de dessin, sont (x,y) où x varie entre 0 et DWIDTH-1 inclus (0 étant à gauche), et y varie entre 0 et DHEIGHT-1 inclus (0 étant en haut).

La fonction dgetpixel() renvoie la couleur d'un pixel. Attention, dgetpixel() lit dans la VRAM, pas sur l'écran.

Exemple (ex_draw1.py).

from gint import *
dclear(C_WHITE)
for y in range(10):
    for x in range(10):
        if (x^y) & 1:
            dpixel(x, y, C_BLACK)
dupdate()

Fonctions de dessin de formes géométriques

drect(x1: int, y1: int, x2: int, y2: int, color: int) -> None
drect_border(x1: int, y1: int, x2: int, y2: int, fill_color: int,
             border_width: int, border_color: int) -> None
dline(x1: int, y1: int, x2: int, y2: int, color: int) -> None
dhline(y: int, color: int) -> None
dvline(x: int, color: int) -> None
dcircle(x: int, y: int, radius: int, fill_color: int,
        border_color: int) -> None
dellipse(x1: int, y1: int, x2: int, y2: int, fill_color: int,
        border_color: int) -> None

drect() dessine un rectangle plein allant de (x1, y1) à (x2, y2) (tous les deux inclus). L'ordre des points ne compte pas, i.e. x1 ≥ x2 ou y1 ≥ y2 est autorisé.

drect_border() est similaire mais dessine une bordure de largeur border_width et de couleur border_color. La bordure est dessinée à l'intérieur du rectangle.

dline() dessine une ligne droite entre les points (x1, y1) et (x2, y2). Les raccourcis dhline() et dvline() dessinent respectivement une ligne horizontale et verticale à travers tout l'écran.

dcircle() dessine un cercle défini par son centre et rayon avec l'algorithme de Bresenham. La couleur de l'intérieur et du bord peuvent être spécifiées séparément, y compris avec C_NONE (transparente). Par construction, dcircle() ne peut construire que des cercles de diamètre impair ; pour les diamètres plus fin, utilisez dellipse().

dellipse() dessine une ellipse définie par son rectangle englobant. Les points (x1, y1) et (x2, y2) sont tous les deux inclus dans le rectangle. Pour dessiner une ellipse à partir de son centre (x, y) et de ses demi-grand/petit axes a/b, utilisez dellipse(x-a, y-b, x+a, y+b, fill_color, border_color).

Exemple (ex_draw2.py).

Exemple (ex_circle.py).

Fonctions de dessin d'images

dimage(x: int, y: int, img: image) -> None
dsubimage(x: int, y: int, img: image, left: int, top: int, width: int, height: int) -> None

Sur Graph mono

image:
  .profile -> IMAGE_MONO | ...
  .width   -> int
  .height  -> int
  .data    -> buffer-like

# Constructeur
image(profile: IMAGE_*, width: int, height: int, data: buffer-like) -> image

Les images sur Graph mono sont en noir-et-blanc ou 4 couleurs (quand le moteur de gris est utilisé). Chaque image a un champ .profile indiquant le format d'image (le nom "profile" est hérité d'anciennes versions de gint), deux champs .width et .height indiquant sa taille, et un champ .data donnant accès aux données brutes.

Les quatre formats disponibles sont les suivants.

Format Couleurs Calques Nom dans fxconv
IMAGE_MONO Noir/blanc (2) 1 mono
IMAGE_MONO_ALPHA Noir/blanc, transparent (3) 2 mono_alpha
IMAGE_GRAY Niveaux de gris (4) 2 gray
IMAGE_GRAY_ALPHA Niveaux de gris, transparent (5) 3 gray_alpha

Le format des données brutes est un peu compliqué. L'image est stockée ligne par ligne de haut en bas ; chaque ligne est représentée de gauche à droite par une série de mots représentant chacun 32 pixels. Chaque mot contient un bit par pixel (sous la forme d'un entier de 4 octets) pour chaque calque.

Le plus simple pour obtenir une image est de générer le code associé avec l'outil fxconv du fxSDK. Les options --bopti-image-fx --fx spécifient qu'on convertit une image pour Graph mono et la métadonnée profile:mono choisit le format de l'image produite. Le tableau ci-dessus liste la valeur de profile: à spécifier pour chaque format. Par exemple pour l'image fx_image_7seg.py :

% fxconv --bopti-image fx_image_7seg.png -o 7seg.py --fx profile:mono name:seg --py
import gint
seg = gint.image(0, 79, 12, b'|\x00||\x00|||||\x00\x00\xba\x02::\x82\xb8\xb8:\xba\xba\x00\x00\xc6\x06\x06\x06\xc6\xc0\xc0\x06\xc6\xc6\x00\x00\xc6\x06\x06\x06\xc6\xc0\xc0\x06\xc6\xc6\x00\x00\x82\x02\x02\x02\x82\x80\x80\x02\x82\x82\x00\x00\x00\x00|||||\x00||\x00\x00\x82\x02\xb8:::\xba\x02\xba:\x00\x00\xc6\x06\xc0\x06\x06\x06\xc6\x06\xc6\x06\x00\x00\xc6\x06\xc0\x06\x06\x06\xc6\x06\xc6\x06\x00\x00\xc6\x06\xc0\x06\x06\x06\xc6\x06\xc6\x06\x00\x00\xba\x02\xb8:\x02:\xba\x02\xba:\x00\x00|\x00||\x00||\x00||\x00\x00')

L'option --py-compact permet de générer du code beaucoup plus compact (avec moins de \x), par contre le fichier obtenu ne peut pas être lu par un éditeur de texte. La seule option simple pour l'utiliser est de l'envoyer sur la calculatrice et l'importer tel quel (on peut aussi le manipuler avec un programme).

La fonction dimage() dessine une image à l'écran en positionnant le coin haut gauche de l'image à la position (x, y).

La fonction dsubimage() permet de dessiner un sous-rectangle d'une image. Le sous-rectangle commence à la position (left, top) de l'image et s'étend sur une largeur width et une hauteur height. Le sous-rectangle est dessiné de façon à ce que le pixel (left, top) arrive à la position (x, y) de l'écran.

Exemple (fx_image.py).

Sur Graph couleur

image:
  .format      -> IMAGE_RGB565 | ...
  .flags       -> int
  .color_count -> int
  .width       -> int
  .height      -> int
  .stride      -> int
  .data        -> buffer-like
  .palette     -> buffer-like

# Constructeur
image(format: IMAGE_*, color_count: int, width: int, height: int, stride: int, data: buffer-like, palette: buffer-like) -> image

# Constructeurs spécialisés par format
image_rgb565(width: int, height: int, data: buffer-like) -> image
image_rgb565a(width: int, height: int, data: buffer-like) -> image
image_p8_rgb565(width: int, height: int, data: buffer-like, palette: buffer-like) -> image
image_p8_rgb565a(width: int, height: int, data: buffer-like, palette: buffer-like) -> image
image_p4_rgb565(width: int, height: int, data: buffer-like, palette: buffer-like) -> image
image_p4_rgb565a(width: int, height: int, data: buffer-like, palette: buffer-like) -> image

Les images sur Graph couleur sont déclinées en différents formats indiqués par le champ .format, dont les valeurs possibles sont listées ci-dessous. Les différences sont dans le nombre de couleurs, la présence ou pas de transparence, et la présence ou pas d'une palette de couleurs. Bien sûr, moins il y a de couleurs moins l'image prend de place en mémoire, donc de façon générale il est très bénéfique d'utiliser le plus petit format possible pour chaque image.

Format Couleurs Palette Nom dans fxconv
IMAGE_RGB565 65536 Non rgb565
IMAGE_RGB565A 65535 + transparent Non rgb565a
IMAGE_P8_RGB565 256 Oui (1-256) p8_rgb565
IMAGE_P8_RGB565A 255 + transparent Oui (1-256) p8_rgb565a
IMAGE_P4_RGB565 16 Oui (16) p4_rgb565
IMAGE_P4_RGB565A 15 + transparent Oui (16) p4_rgb565a

Le champ .color_count indique le nombre de couleurs dans la palette quand il y en a une. Pour les formats P8 ce nombre varie entre 1 et 256, pour les formats P4 il est toujours égal à 16. Les deux champs .width et .height indiquent la taille de l'image. Enfin, les champs .data et .palette permettent d'accéder aux données brutes des pixels ainsi que de la palette.

(Le champ .flags est un détail de gestion de mémoire qui ne devrait pas importer aux scripts Python. Le champ .stride indique combien d'octets séparent chaque ligne de pixels dans .data et sera de même rarement utilisé.)

Les fonctions dimage() et dsubimage() ont le même fonctionnement que pour les Graph mono ; voir ci-dessus.

Comme pour Graph mono les images peuvent être converties avec fxconv. Par exemple pour l'image cg_image_puzzle.png (code abrégé) :

% fxconv --bopti-image cg_image_puzzle.png -o puzzle.py --cg profile:p4_rgb565 name:puzzle --py
import gint
puzzle = gint.image(6, 16, 64, 32, 32,
    b'\xbb\xbb\xbb\xbb\xbb ... \xdd\xdd\xdd\xdd\xdd\xdd\xdd',
    b'\xff\xff\xcfW\x86\xd8\xbe|\xceP\xe5\x8a\x963f9u\x9c}\xa8\x9dxD\xfa\x83\xceLNZ\xcci\xa7')

L'option --py-compact est recommandée pour réduire la taille du code ; voir les détails dans la section Graph mono.

Exemple (cg_image.py).

Différences avec l'API C de gint

  • dsubimage() n'a pas de paramètre int flags. Les flags en question ne ont que des optimisations mineures et pourraient disparaître dans une version future de gint.
  • Les constructeurs d'image image() et image_<format>() n'existent pas dans l'API C.
  • Les timeouts asynchrones à base d'entiers volatiles sont remplacés par des timeouts synchrones avec des durées optionnelles en millisecondes (entier ou None).

TODO : Il y en a d'autres.